Les actualités récentes ont de nouveau révélé l’ambiguïté dont se servent certains centres et praticiens, pour induire en erreur les patients, concernant l’épilation définitive. IPL, Lampes flash, lumière pulsée, ou diode n’est pas équivalent à LASER !
En effet, le spectre lumineux de ces premières n’est pas d’aussi bonne qualité que celui du laser. Alors qu’un laser « ne sait fabriquer » qu’une seule couleur, adaptée à la pigmentation des follicules, une lampe flash émet plusieurs couleurs.
Certes parmi celles-ci, il y a la couleur émise par le laser mais l’IPL, lampe flash, ou lumière pulsée est obligé de partager sa puissance entre toutes les couleurs qu’elle émet et donc, l’énergie restante pour la couleur de l’épilation est très faible. Alors que 100 % de la puissance du laser est dédiée à produire une couleur 100 % efficace et n’atteignant que les poils. De plus, les autres couleurs de l’IPL, lumière pulsée ou Lampe Flash, sont absorbées, captées par d’autres structures de l’organisme, donc il y a un risque bien plus important d’effets secondaires et donc de brûlures, pour couronner le tout avec une moins bonne efficacité.
Certains, peu scrupuleux, proposent une épilation laser dite définitive avec une IPL, lampe Flash ou lumière pulsée, appareils qui sont deux à trois fois moins chers qu’un laser. Au Centre Laser Fauriel, nous avons investi dans un laser Alexandrite et NdYAG : croyez-vous que si ces techniques étaient équivalentes au laser, nous n’aurions pas aussi investi dans une IPL, lampe flash ou lumière pulsée ? Eh bien non, ce n’est pas la même chose, et le seul traitement étudié, documenté et reconnu pour son caractère définitif est le laser. Demandez à votre praticien, quelle machine il utilise… Pour quelques euros de différence, ne vaut-il pas mieux être traité par un médecin et par un vrai laser dernière génération ?
L’épilation au laser : un acte médical strictement encadré
L’épilation laser, ainsi que l’utilisation de lampes flash, lumière pulsée, diodes, etc., sont des actes médicaux. Cela signifie que seul un médecin est habilité à les pratiquer et qu’il est le seul à être couvert par une responsabilité professionnelle adaptée.
En aucun cas une assistante, une infirmière, une esthéticienne ou tout autre collaborateur non titulaire d’un doctorat en médecine n’est autorisé à réaliser une épilation laser ou à la lumière pulsée (IPL), même si le médecin est présent dans les locaux et même si c’est lui qui a réglé l’appareil.
Le traitement doit être effectué intégralement par un médecin, du début à la fin, à chaque séance.
À défaut, la personne non médecin utilisant un appareil laser, diode ou IPL s’expose à des poursuites pour exercice illégal de la médecine, conformément aux dispositions de l’article L.4161-1 du Code de la santé publique.
En cas de problème, la responsabilité professionnelle ne couvre pas les actes réalisés par une personne non autorisée.
Évolution inquiétante de la réglementation depuis mai 2024
Jusqu’au 24 mai 2024, cette législation était appliquée strictement. Depuis cette date, profitant d’une faille dans la réglementation, certains industriels commercialisant des appareils non médicaux (utilisés dans des centres de beauté non médicalisés) ont exercé des pressions sur le gouvernement, aboutissant à un contournement de la loi.
Conséquence : n’importe qui peut désormais ouvrir un centre d’épilation à la lumière, sans aucune contrainte.
Une formation médicale rigoureuse… remplacée par quelques jours de stage
Avant ce changement, les médecins devaient obligatoirement suivre une formation validée par un Diplôme Inter-Universitaire (DIU) des lasers médicaux. Cette formation de deux ans inclut un examen écrit et un stage d’un mois dans un centre laser agréé. Aujourd’hui, une simple formation de 2,5 à 4 jours, incluant une journée d’évaluation, est jugée suffisante. Le contenu et la qualité de ces formations ne sont pas encadrés par la loi, ce qui ouvre la porte à des enseignements de faible valeur, sans reconnaissance officielle.
Appareils médicaux vs grand public
Les appareils utilisés par les médecins doivent obligatoirement répondre à des normes médicales strictes : le marquage CE médical. Ces normes sont bien plus exigeantes que celles des appareils non médicaux. Résultat : pour le patient, cela garantit une bien meilleure efficacité et une sécurité optimale, à condition que le traitement soit réalisé par un médecin formé.
Choisissez un centre médical qui respecte la loi
Faire appel à un centre encadré par des médecins formés, utilisant du matériel certifié, c’est :
- garantir votre sécurité ;
- obtenir une meilleure efficacité du traitement ;
- être protégé en cas d’incident.
Pour votre santé, exigez un traitement réalisé dans un centre médical agréé, par un médecin diplômé, respectueux de la loi et des bonnes pratiques, comme le Centre Laser Fauriel de Saint-Étienne.
Dr. Éric Brouillet